Guerres civiles dans les Hauts Plateaux de Fizi, Uvira et Itombwe : Comprendre la « délégitimation » d’une Brigade d’intervention rapide.

Guerres civiles dans les Hauts Plateaux de Fizi, Uvira et Itombwe : Comprendre la « délégitimation » d’une Brigade d’intervention rapide.

Josaphat Musamba et Espoir Rwakira

Introduction

Centré sur l’analyse de dynamiques de guerres civiles dans les Hauts Plateaux de Fizi, Uvira et Itombwe, ce blog souligne la position (perception et attitude) des Banyamulenge envers les FARDC conduisant à une délégitimation collective. Depuis plus de trois ans, la plupart de villages Banyamulenge ont été incendiés au cours des affrontements les opposants aux autres communautés et les transformant en déplacés internes au sein même de leurs propres entités. Malgré que certains villages Bembe, Fuliru, Banyindu aient été aussi incendiés, le présent blog a pour finalité de rouvrir le débat sur les rapports entre forces de sécurité institutionnalisées et populations pendant les guerres civiles. Plongée dans une violence prolongée, l’Est de la RD Congo est un champ de bataille où forces de sécurité institutionnalisée luttent contre groupes armés à encrage social (Stearns 2018) et/ou sous-traitent le monopole Étatique de la violence légitime avec les groupes armés. Si ces derniers justifient leur présence à travers un discours et une pratique de sécurisation communautaire, autant ils menacent la sécurité des communautés et celle nationale. Si les Hauts Plateaux de Fizi, Uvira et Itombwe sont plongés dans un vieux conflit tantôt en éruption ou en veilleuse, il faudrait le situer dans son cycle évolutif, en relevant des ruptures et continuités sachant que les violences actuelles observées dans cette zone montrent de nouvelles dynamiques conflictuelles à saisir avec finesse. En effet, des études ont analysé la mobilisation armée (Vlassenroot 2002, 2013; Vogel 2014; Hoffman 2014), les dimensions urbaines de rebellions congolaises (Verweijen et al 2019); les relations entre civiles et militaires (Verweijen 2015). Analysant les relations civilo-militaires pendant les conflits, Baaz et Verweijen (2013) font une autopsie du rôle de forces de sécurité et leurs rapports avec les populations en épinglant des pratiques de justice (in) formelles.

Dans quelle mesure une communauté, ou une partie peut-elle (dé)-légitimer ses protecteurs constitutionnels? Comment les communautés perçoivent – elles les commandos de la 12 ème Brigade d’intervention rapide dans les Hauts plateaux de Fizi, Uvira et Itombwe ? En marge d’incursions et conséquences d’un groupe armé à idéologie Mai Mai observés à Kahwera en Août 2020, de la militarisation des conflits agropastoraux et du pouvoir coutumier à Bijombo (Verweijen et al., 2021) ; les militaires de la Brigade d’intervention rapide sont présentés comme acteurs de la déstabilisation à Minembwe et ses environs mise à part leur mission de rétablissement de l’autorité. Alors qu’une Brigade d’intervention rapide a été dépêchée à Minembwe en 2020, il s’est avéré que ses éléments, censés protéger les citoyens et leurs biens, se sont plutôt livrés au rançonnage des produits champêtres de Banyamulenge. Voilà un des éléments qui a envenimé la situation entre les deux parties qui devraient pourtant collaborer. Aux yeux de la population, les FARDC qui sont censées être des « protecteurs » des civiles seraient alors perçus comme de véritables « bourreaux ». Écoutons ce qu’en dit un habitant :« Nous avons le problème de Mai Mai mais notre plus grand problème ce sont les militaires (FARDC) ». Depuis la guerre de 1998, la confiance entre les forces de sécurité institutionnalisées, populations et groupes armés est sujette à caution, car elle est une résultante de perceptions populaires; discours d’exclusion et la résistance populaire dans les Hauts plateaux de Fizi, Uvira et Minembwe.

Localisées dans un champ de sécurité (Musamba 2019), les structures sécuritaires institutionnalisées et celles instituées sont en légitime compétition pour la protection et la sécurisation des communautés. Alors que la défense du territoire national et la lutte contre les insurrections sont parmi les missions constitutionnelles des FARDC; des accusations de Banyamulenge et d’autres communautés (Bafuliiru, Banyindu et Babembe) ont toujours dénoncé l’hétéronomie (la collaboration) entre FARDC et des groupes armés au moment où leur neutralité dans la sécurisation communautaire devrait être requise. Par ailleurs, un récent rapport des experts de nations unies sur la RD Congo confirmait des accusations contre le colonel Dieudonné Muhima sur la vente de minutions aux Mai Mai (Groupe d’experts sur la RD Congo, Lettre du 10 Juin 2021). Considérant que les relations civilo-militaires constituent un atout majeur dans le dispositif stratégique d’une armée, leurs détériorations ou affermissements peuvent expliquer la (de)-légitimation dans le contexte de Hauts Plateaux.

En marges de tensions entre deux chefs militaires, les récurrentes contestations des autorités militaires ont été observées. Si le Général Akilimali dit « Mundos » a été contesté au point d’être promu et permuté à Kinshasa, le Général Dieudonné Muhima n’ a pas été épargné. Contesté et accusé d’être de mèche avec les ennemis, à cause son inaction en cas d’attaque, lui également a été permuté accentuant ainsi le sentiment d’illégitimité des FARDC aux yeux de la communauté Banyamulenge, au regard de dommages leur imposés (facilitation vol du bétail, autres types d’extorsions).Questionnant l’impartialité et la neutralité des FARDC, les Banyamulenge remettaient en cause la non-application de règles éthiques et déontologiques et une collaboration des FARDC avec des groupes armés Mai Mai Bembe, Fuliiru et Nyindu. Devant ce contexte, comment expliquer les perceptions Banyamulenge envers la Brigade d’intervention rapide dans les Hauts Plateaux ? Dans quelle mesure expliquer la crise de confiance (la délégitimation) envers une Brigade de l’armée venue rétablir la sécurité? Le présent blog aborde d’abord les pratiques d’occupation champêtre et les formes de tracasserie militaire envers les habitants; il énonce ensuite la géopolitisation des responsables et les opérations militaires ainsi que la collaboration entre groupes armés et FARDC. Avant de conclure, il souligne des défis rencontrés par les FARDC au-delà de la délégitimation.

Le quotidien des paysans Banyamulenge : Occupation ou pillage de champs et tracasseries

Dans le contexte de guerres civiles ayant transformé les Banyamulenges en déplacés internes forcés, nombreux ont abandonné leurs champs. Certains se plaignaient de la situation de privation, pourtant les FARDC contrôlaient ces zones (villages et champs) comme le témoignait cet habitant : « Nous sommes enfermés, (…) depuis plus d’un an dans quelques villages sécurisés. Là où se trouvent les positions FARDC, ce sont les endroits plus dangereux, nous ne pouvons pas y arriver avec nos vaches, nous ne pouvons pas récolter nos champs qui s’y trouvent alors que ce sont les forces de l’ordre qui gèrent ces villages. (…) ». Aussi les Banyamulenge dénonçaient les FARDC comme étant à la base de pillage de produits de leurs champs alors qu’ils attendaient d’elles une sérieuse traque contre des groupes armés : « Nous ne savons pas si nous allons récolter cette fois-ci, l’année passée les FARDC ont tout récolté et ce qui faisait mal c’est de les voir en train de vendre les maïs dans le centre alors que parmi eux personne n’a même pas un champ ici. Ils ont ouvert un marché où nous n’étions pas admis dans les villages de Monyi». Une deuxième accusation est celle de tracasseries qui ont incité certains Banyamulenge à délégitimer et limiter leurs collaborations avec les FARDC. Si des affrontements ont opposé les « populations » aux militaires à Ilundu, c’est parce que ces derniers auraient récolté sans autorisation les champs des populations en détresse. Ensuite une des pommes de discorde fut la géopolitisation des responsables militaires et accusations d’hétéronomies avec des groupes Mai Mai que ce blog explique dans la section suivante. Contacté à ce sujet, le porte-parole des opérations Sukola 2 Sud-Sud dément catégoriquement ces accusations et appelle les populations à se désolidariser des groupes armés locaux et étrangers: « Ce sont des accusations non fondées parce que chaque garçon de cette communauté porte une arme. Pour tromper l’opinion, ils accusent les FARDC pour légitimer leur port illégal des armes. Pas seulement les Banyamulenge , les autres communautés nous accusent. Mais nous on travaille sous le drapeau conformément à la constitution et on ne va pas défendre l’intégrité de territoire sur les humeurs de gens ou des communautés. Je démens catégoriquement toutes ces accusations avec la dernière énergie, elles sont non-fondées. Je peux demander à toutes les populations vivant dans les Hauts-Plateaux de se désolidariser de groupes armés locaux et étrangers car ils les distraient et bloquent le développement de leurs entités ».

« Géopolitisation » de responsables militaires et hétéronomie entre forces sécuritaires

Dans les discours et la pratique aussi bien des élites et que des paysans, les récurrentes contestations des officiers FARDC sont les manifestations de la délégitimation tacite et/ou conjecturelle. Ainsi, la tendance à la « géopolitisation de responsables militaires » devenait inquiétante comme le souligne cet habitant Munyamulenge : « Les hommes politiques Banyamulenge font tout (…) pour avoir un Munyamulenge dans ce commandement de Minembwe, ce sont ces officiers qui se battent en cas d’attaques. Mais ce sont ces gens qui se donnent corps et âme; sans eux Minembwe serait aujourd’hui assiégé par des Mai-Mai ». C’est pourquoi des sources locales rapportaient que des Banyamulenge préféraient se sécuriser par les militaires « enfants du terroir » alors que cette visée semblait plausible derrière les incessantes contestations du Général Dieudonné Muhima.

Si d’un côté les populations ont délégitimé le colonel Katembo à cause de sa proximité avec les Mai Mai, le colonel Siméon aurait par contre insisté de les affronter malgré le refus de la libération des minutions par son chef hiérarchique comme le témoigne ici cet habitant : « Nous avions manifesté, toutes les ethnies contre le colonel Katembo qui collaborait avec les Mai-Mai, mais personne ne nous a entendu, il est allé loin jusqu’à refuser de donner les munitions aux éléments FARDC qui fermaient les quatre côtés de Minembwe car les Mai-Mai étaient à moins d’un kilomètre de Minembwe centre. C’est par la colère que le colonel Siméon est venu le faire en outrepassant les ordres (…). (…) Il a comploté contre le colonel Micyo car les éléments des FARDC sont venus tirer sur leur propre commandant en plein village sous le soleil (…) ». Si Le colonel Frank s’opposait à l’ immobilisme des FARDC face aux Mai-Mai, le colonel Dieudonné Muhima se défendait derrière des instructions hiérarchiques et accusant le colonel Frank de sa proximité avec ses frères Banyamulenge. Finalement, une intervention de sages Banyamulenge ramena les deux officiers à table alors qu’ils étaient sur le point de s’affronter.

Cependant, des positions discordantes se sont opposées au déploiement des militaires Banyamulenge perçus comme des rwandais ou des infiltrés au sein des FARDC : « Nous ne voulons pas d’éléments Banyamulenge dans cette zone car nous n’avons aucune confiance envers eux. Ce sont des rwandais qui se sont transformés en congolais, il est difficile de démanteler tous ces rwandais tant que leurs fils détiennent notre armée en main. Nos plans tomberont toujours, ils continueront à servir leurs protecteurs et fournisseurs de Twirwaneho ». Des sources locales mentionnaient que les militaires FARDC auraient accompagné des femmes Banyamulenge au champs, curieusement, une attaque intervint au point que deux d’entre – elles aient perdu la vie comme le témoigne un habitant qui fustige la complicité FARDC avec des Mai Mai : « Je ne veux pas en parler…le capitaine Kifuruka m’avait accordé cette autorisation en collaboration avec sa hiérarchie de lui envoyer les femmes pour travailler les champs sous leur protection… Le 28 avril 2020, les femmes sont venues en groupe sous protection des FARDC. Ce soir, les Mai Mai sont venus et ont commencé à tirer sur les femmes dont certaines en ont succombé. Les militaires nous ont refusé l’accès aux corps sans vie et mutilées de ces femmes (…) ». En dépit de toutes ces accusations portées contre les militaires FARDC, il y a lieu de signaler qu’ils sont très souvent confrontés à d’énormes difficultés impactant ainsi négativement sur leurs missions et accroissant le climat de méfiance et de délégitimation dont ils seraient victimes aux yeux de la communauté Banyamulenge. C’est ce que nous analysons dans la section suivante.

FARDC et K.O opérationnel dans les hauts plateaux de Fizi, Uvira et Itombwe ?

Les FARDC éprouveraient des limites opérationnelles alors que les groupes armés en profitent. Si faire mouvement dans les retranchements inaccessibles est une de stratégies adoptées par les groupes armés Banyamulenge lorsqu’ils ont perdu les combats, des militaires maitrisant le terrain autant que la lecture de la carte devraient déployer plus d’efforts quant à ce. Loin de nous l’ingérence dans la politique stratégique de défense mais dans ce contexte, l’équipement ainsi que la motivation (Prime de combat, la ration campagne, moyens de déplacements et le social des militaires) devraient être résolus afin de s’assurer de leur total engagement. Comment peut-on engager des combats sur le front si la ration militaire traine dans les entrepôts sans être acheminée dans les Hauts Plateaux? Par exemple, les FARDC manquaient de tout en commençant par des véhicules de transport comme le soulignait un militaire rencontré. Au-delà, des défis liés à la connaissance de terrain, on parlerait du K.O opérationnel vu d’un angle critique et moqueur par un combattant Twirwaneho : « Ils (FARDC) sont nombreux et ils ont plus de munitions que nous mais ils ne peuvent rien faire à part coopérer avec les Mai-Mai. Ils ne connaissent pas le milieu plus que nous, nous les avons écrasés tous deux (les FARDC alliées aux Mai Mai) jusqu’à prendre leurs munitions (…) ».

Reconnaissant leurs limites, un des militaires FARDC est conscient des difficultés à pouvoir stabiliser le Haut Plateaux aussi longtemps que les communautés persisteraient à légitimer les groupes armés plutôt que d’appuyer les FARDC. Tout en reconnaissant certains faits, ce militaire rejette des accusations contre eux en ces termes: « c’est avec raison que d’avoir le groupe d’autodéfense en cas d’absence des forces armées, mais ces groupes devraient cesser d’exister. Et pour les accusations, je vais bien certaines irrégularités mais je sais que toutes ces accusations ne peuvent pas être vraies car nous sommes aussi victimes. Ici c’est tout le monde qui est armé et donc ceux qui enlèvent les citoyens et même certains de nos éléments ne sont pas les FARDC ». Si le commandant peut nuancer les accusations contre les FARDC, il reconnait par ailleurs l’inaccessibilité des villages où des groupes armés contrôlent sans concurrence et mettent en place leurs ordres rebelles. Plusieurs éléments contribuent à la faiblesse ainsi qu’aux stratégies de récupération des zones contrôlées par les groupes armés. Étant donné les réalités géographiques, la modicité des moyens affectés à la traque, (y compris le doute sur la maitrise de l’entité opérationnelle), la navigation entre activités civiles et militaires reconnue aux militaires, expliqueraient aussi bien la délégitimation qu’un K.O opérationnel. Ne pas en tenir compte compromettrait l’atteinte des objectifs de la stabilisation par la violence armée dans les Hauts Plateaux.

Conclusions

Les guerres civiles récemment observées dans les hauts plateaux ont été à la base du déplacement des populations et ont déclenché une nouvelle conflictualités aux dimensions locales, nationales et régionales dont les motivations doivent être saisies. Si certaines communautés évoquent leur déracinement, la pagaille dans les Hauts Plateaux (Verweijen et al 2021) aurait éclairé les complexes et tendues relations entre civiles et militaires dans la sécurisation et le processus du rétablissement de l’autorité de l’Etat. Si pour certaines communautés les FARDC, collaboreraient avec des groupes rebelles eux d’un côté au lieu de traquer, ces derniers récolteraient les produits de champs des populations. Tout en s’impliquant dans la facilitation de vol du bétail etc., la crise de confiance devenait de plus en plus récurrente. Dans ce contexte, penser un soutien populaire aux opérations de rétablissement de l’autorité de l’Etat semble poser problèmes. Cela étant, certains Banyamulenge se sont tournés vers les structures sécuritaires alternatives (Des groupes armés ou forces d’autodéfense à ancrage social Banyamulenge). Sachant que la collaboration de la population soit importante sur le plan de renseignement et la bonne gouvernance du secteur de sécurité, les FARDC devraient revoir la politique de privatisation ou sous-traitance du monopole de la violence légitime aux groupes armés locaux. Si les communautés ne peuvent plus partager des informations avec les FARDC, mieux leur appui aux groupes armés s’accroit et affaibli les efforts Étatiques. Ainsi, dans le contexte des opérations militaires, des guerres civiles et de la conflictualité observées dans l’Est de la RD Congo, des études pour approfondir la compréhension des relations entre militaires FARDC et populations pendant le rétablissement de l’autorité de l’Etat devraient être appuyées. En plus, pour éviter des désertions répétitives au profit des groupes armés, il serait mieux de renforcer la justice militaire et les séances de formation éthique et déontologique. Outres cela, mettre en œuvre de règles d’engagements pendant les conflits armés même dans les zones tenues par les FARDC. Il ne serait pas excessif non plus qu’une étude soit menée sur les représentations des images et de mirages qui sont ancrés dans l’inconscient collectif des populations les unes contre les autres en vue de saisir les motivations socio-psychologiques qui seraient latentes mais qui seraient peut être parmi les sources des conflits à répétition.

Josaphat Musamba est Doctorant à l’Université de Gand et Chercheur au GEC-SH – CERUKI / ISP Bukavu.

 Espoir Rwakira est Chercheur au GEC-SH – CERUKI / ISP Bukavu.

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5 commentaires sur “Guerres civiles dans les Hauts Plateaux de Fizi, Uvira et Itombwe : Comprendre la « délégitimation » d’une Brigade d’intervention rapide.

  1. sur quel base nous appelons cette guerre une guerre civile?
    Dans cette complicité des FARDC pourquoi n’avez-vous pas pris en compte les autres sortes d’exactions

    1. Merci pour votre commentaire, parlant de ce dernier nous tenons en compte plusieurs paramètres expliquant cette théorie
      cependant nous sommes sûr que plusieurs dynamiques indiquent la véracité d’autre chose qui peuvent nous amenés à plus comprendre les enjeux se jouant dans ces hauts plateaux mettant en examen les different acteurs impliqués; en ce sens entant que chercheur nous y travaillons encore et les détailles dans nos prochaines publications
      merci pour votre temps

  2. Une bonne analyse mais dommage que vous n’ayez pas abordé la question sur la position de leaders locaux basé sur place. En effet, cette de-légitimation pourrait mieux s’élucider sur base de la relation réciproque entre Leaders communautaire locaux, pas ceux de kin ou se trouvant ailleurs, mais ceux là sur place et autorités Fardc. Car que ce soit les Fardc ou les groupe armés, tous doivent au moins bénéficier, d’un acceptation implicite ou explicite de Leader locaux. Analysé donc aussi la relation entre autorités communautaires locales et autorités des Fardc sur place. Mon hypothese est que, La de-légitimation serait intrinsèquement lié à la méfiance et l’affairisme de ces deux camps

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